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LES OUBLIES

                                         LES OUBLIES

 

 

’’Les oubliés’’ une série photographique consacré aide aux personnes atteintes de maladies mentale, d’abord au Bénin entre la ville de Calavi et dans un village (Agoïta) à 150km de Cotonou puis en Côte d’Ivoire, dans les différents centre de Bouaké et celui de Bondoukou, situé à l’est à 400 km d’Abidjan, avec la collaboration de l’association saint Camille.

Sujet sur les personnes atteintes de maladie mentale me tient particulièrement à cœur 

Travail photo pour aller à la rencontre de cette maladie, malheureusement, touchent non seulement les pays développés mais également les pays en développement, en particulier en Afrique. Plus 450 millions de personnes dans le monde sont touchées par ces pathologies reste encore un sujet tabou dans certaines régions du monde comme la notre.

De même, le recensement des pathologies mentales reste très limité en Afrique en raison d’une part de la peur des patients de se voir écarté de la société parce qu’on considère qu’ils possèdent des démons ou ils ont été ensorcelés, etc, etc…

En pensant que la maladie mentale n’a sa réalité et sa valeur de maladie qu’à l’intérieur d’une société qui la reconnaît comme telle, Raymond Dakoua, photographe résolument engagé, va proposer à travers ce travail singulier, une lecture authentique, profondément sensible à cette cause, ne tente ici de nous décrire le quotidien des centres de pensionnaires, mais propose plutôt une aventure humaine et intime en mettant l’accent sur le courage, de leur réinsertion social

On a ici des images qui témoignent avec le travail des services de santé et celui d’accompagnent qui essayent de s’adapter aux besoins des patients.

Dans un processus d’intégration, on retrouve des patients appelés ‘’ Les stabilisés’’ dans le cadre d’apprentissage de métier, comme l’agriculture de tubercules et de la riziculture, l’élevage, artistique, la couture, etc…

 

Pour dire que la photo nous sert, ici de lieu de révélation de soi, de découverte de soi-même et de la rencontre avec les autres.

TEMPLES  VODUN

Le but du travail sur le Vodùn au Bénin, s’inscrit dans une démarche de sensibilisation de l’opinion à plusieurs niveaux afin de laisser la possibilité à toutes et à tous, de découvrir le monde sous une forme duelle. En effet, le Vodùn conçoit l'univers comme une dualité : le monde réel et le monde invisible. Cette dualité génère ainsi un mode de pensée, un mode de vie, des coutumes etc...

Le Vodùn, comme toutes les religions, est une réponse donnée aux trois questions fondamentales que tous les hommes se posent quelque soit  la couleur de leur peau et le lieu où ils se trouvent sur la terre à savoir :

  • Qui sommes-nous ?

  • Où sommes-nous ?

  • D’où venons-nous ?    

 

Le Vodùn est  l'expression de toute  une conception  de  la vie,  une  philosophie, l'expression d'une force  spirituelle en  un  mot  la  puissance  d'un  esprit  métamorphosé  qui  peut  incarner  toute merveille de l'humanité (la terre, le ciel, les forêts, les océans, les astres, les monts etc.). Ainsi  dans  la  vision  des  «  Fon  » du  Danxomè  cette  pratique  a été  empruntée  auprès  des civilisations beaucoup  plus anciennes que la leur telle que d'une part celle des Yoruba d'Oyo (Nigeria) qui a été repensée,  améliorée dans  le temps et d'autre part celle de la civilisation Ashanti du Ghana.

Ce travail attends montrer les différents types de Vodùn (Egungun), le Fâ pour décrypter le présent, le passé et le futur, interpréter par le Bokonon (le Prête). Le Fâ, devenu le codificateur du vodùn.

Des rituelles d’adoration et de purifications avant le commencement des grandes cérémonies.

En parlant du Lègba, qui représente par ailleurs la force de fécondité et de virilité  mâle.

Aussi dans une approche picturale avec ces portraits de scarifications qui attestent son appartenance à une divinité.  

Le vodùn dont la croyance est monothéiste, est aussi une fierté de la culture et la civilisation africaine.

 © Copyright 2020-2021

HÔTEL SOWETO

''Hôtel Soweto'', l'intitulé du travail, est l'hôtel situé juste  au Square de Walter Sisulu, juste au cœur de Kliptown.
Un contraste saisissant avec Kliptown, en témoignant le vécu en dehors des réductions, malgré l’évidence de la situation très difficile de la population, surtout les conditions difficiles de femmes, pour la plupart qui vivent seule avec des enfants
Un sujet  complexe,  dans un des quartiers de Soweto le plus symbolique, Kliptown. Kliptown, d'où a été organiser le premier congrès africain à la déclaration et l'adoption de la charte de la liberté....
Ici on est au sein d’une la réalité humaine, frappante, avec une portée résolument informative et pédagogique, dans une ville de Johannesburg un peu abandonnée, raconté par la photographe

©Juin-Juillet 2017
 

A PLACE to CALL THEIR OWN

L'homosexualité dans de nombreuses sociétés a longtemps été un tabou, du non dit.
En effet, si la réalité de l’homosexualité  n’est sans aucun doute pas récente, la visibilité des homosexuels et le débat public autour de cette « question » sont quant à eux plus récents. Cette visibilité est en partie le fait de la volonté d’homosexuels-les qui veulent pouvoir vivre « au grand jour »  - sans nécessairement la revendiquer.
Sur les dix pays qui punissent encore cette «amour interdit» avec une condamnation à mort, quatre sont sur le continent africain.
Dans ce nouveau travail de la communauté LGTB  dans deux pays ,dont  le Mozambique qui a récemment dépénalisé l'homosexualité et la Côte d'Ivoire qui passe généralement comme pour une terre d'asile pour la communauté LGTB, hors la réalité un quasi-vide juridique.....
Attiré par le sujet,du nombre croissant de réfugiés LGTB politique en Belgique. Ces personnes ont eu d' autres choix que de quitter leur pays d'origine et
le photographe, Raymond Dakoua est aller  explorer les réalités qu'ils ont laissés derrière.
 Le résultat est un voyage en territoire inconnu...


@2015-2016
 

EFFERVESCENCES

Raymond Dakoua commençait  depuis plusieurs mois un travail d’envergure sur les églises évangélistes à Bruxelles, c’était en 2006-2007.

Sa démarche, loin des caricatures et des stéréotypes plaqués souvent sur ces nouvelles églises dites « de réveil », témoigne de toute la complexité d’un phénomène religieux dont l’ampleur et la dimension internationale ne lui échappent pourtant pas.

Préconisant un retour à la foi véritable, un contact avec un dieu plus proche, instaurant des cultes plus festifs et plus populaires, ces églises, aux approches plus souples et aux caractéristiques très diverses, offrent des perspectives à de nombreux problèmes identitaires, économiques et sociaux de notre société multiculturelle. Loin d’être un phénomène réductible à la croyance ou à un renouveau spirituel, il est aussi le siège d’un ensemble de faits liés à l’évolution des religions, et à de nouveaux syncrétismes. Il n’y est pas, loin s’en faut, uniquement question de dieu, mais de regroupement social, de vie de quartier, d’appartenance à un groupe. Ces églises, ce sont aussi celles des musiciens, des choristes, des pasteurs, de fidèles plus ou moins assidus et de toutes sortes nationalités.

SACRA-KOUROUBI: chantons, dansons !

L'éloignement géographique, l'expérience existentielle et le temps n'ont fait que nourrir son regard et enrichir son imaginaire. En sont issus plusieurs retours critiques, attentifs et bienveillants vers son pays d'origine. Le photographe montre un intérêt particulier pour la diversité culturelle, religieuse et sociale de la Côte d'Ivoire - diversité hélas souvent mal menée par le passé.

 

Prenons le reportage qu'il réalisa dans sa ville d'enfance, Bondoukou la chaleureuse, la multilingue, la multiculturelle surtout, dans le département de l'Est, à quelques kilomètres à peine des frontières ghanéennes. Les images qu'il y a faites du Kouroubi et du Sakraboutou, deux fêtes traditionnelles au parfum carnavalesque, illustrent bien son approche: les photos sont empathiques, certes, sans pour autant jamais devenir invasives ou intimidantes.

D'abord, de minuit à midi, le Kouroubi, est une étonnant rituel de danse traditionnelle de réjouissance des jeunes filles, au milieu de la liesse populaire, des danses, de la musique et de la joie, l'on tient éveillées les filles vierges; puis, juste après, le Sacraboutou, fête des chasseurs Dozos originaires de la région de Kong (Côte d’Ivoire) et qui se disent habillés d'un gilet pare-balles mystique. Même si les deux célébrations sont aujourd'hui associées au monde musulman, elles ne le sont pas à l'origine et sont largement partagées par les autres populations.

 

LE DJOLIBA ET LES GENS DU FLEUVE

Le Fleuve Niger s’écoule en effet sur plus de 4000 kilomètres et développe un large bassin de plus de 2.000.000 de km2. Il arrose, rien qu’au Mali, les villes de Bamako, Koulikoro, Ségou, Djenné, Mopti, Tombouctou, Gao. C’est là que Raymond Dakoua en a photographié quelques instants actuels, insistant sur les enjeux primordiaux de cette colonne vertébrale du pays : les diverses activités domestiques qui lui sont liées, les implications sur l’éducation ou l’économie, les possibilités de communication que permettent ou non le fleuve. On y perçoit son évidente importance pour le bétail ou pour la pêche, et, bien-sûr, les enjeux écologiques liés à la pollution et la sécheresse.

Véritable pôle d’attraction aux larges ramifications et aux nombreux affluents, le fleuve attire depuis des millénaires les activités des diverses communautés humaines qu’il traverse. Si certaines de celles-ci sont les mêmes depuis longtemps, l’actualité et la démographie de la région toute entière, et donc celle du fleuve, impliquent des changements profonds et provoquent des déséquilibres. La morphologie du cours d’eau, si elle change selon que l’on soit en saison sèche ou en saison des pluies, se modifie irrémédiablement en raison de la sécheresse récurrente. La « respiration » du fleuve se fait plus difficile, et le bassin s’amenuise. L’ensablement, l’avancée des dunes dans le lit majeur du fleuve, l’assèchement des lacs, la raréfaction des espèces animales ont, comme dans d’autres régions du monde, pris une ampleur inquiétante. Les conséquences sont directes sur l’utilisation des voies de communications, fluviales ou routières. La pollution constitue un autre problème majeur pour cette réserve d’eau inestimable : une ville comme Koulikoro, en aval de Bamako, subit les effets des 2000 mètres cubes d’ordures ménagères et des quantités énormes d’eaux usées que produit tous les jours la capitale, Bamako. L’urbanisation incontrôlée et le développement des bidonvilles, l’évolution des pratiques agricoles et des activités économiques en général sont autant de phénomènes qui agissent sur le fleuve et ses populations, qui doivent y faire face et modifier leurs habitudes de vie.

Le photographe fixe et témoigne, avec ses images prises à hauteur d’homme, de la richesse naturelle et sociale d’un fleuve mythique, et de l’étrange paradoxe qui découle de son utilisation par l’homme, partagé entre machines et animaux.

L’intérêt du travail du photographe est de montrer, au-delà des pressions et des chiffres abstraits balancés dans les études internationales, la réalité concrète et l’adaptation des premiers concernés : les gens du fleuve.

QUAND ON AIME LA VIE, ON AIME LE PASSÉ

QUARTIER NORD-BRUXELLES

A première vue, les images du quartier Nord de Bruxelles qu’il propose sont insolites, sans lien entre elles, un pot-pourri. Ce n’est là qu’une illusion, car Raymond Dakoua n’opère pas sans repères. Il s’agit pour lui de la proximité entre les gens, la chaleur humaine, la reconnaissance de l’autre et le dialogue entre les cultures.

 

Les clichés de Raymond Dakoua trahissent sa passion pour la foule et son intérêt pour l’aspect social des choses. La foule, ce sont les passants de la rue de Brabant, l’encombrement des voitures de la rue d’Aarschot ou la multitude des voyageurs en attente dans le hall de la gare. Une foule en mouvement, au ralenti ou immobile et dont le regard est souvent ailleurs, rarement sur le vis-à-vis ou le proche. Foule solitaire ou solidaire ? Telle semble être la question que nous renvoie une série d’images.      

 

La foule, c’est aussi la diversité des habitants du quartier Nord. Une véritable mosaïque des peuples, langues et cultures, jeunes et plus âgées, familles et personnes isolées. Ils sont tous quotidiennement confrontés aux multiples réalités de ce quartier. Combat solitaire ou lutte solidaire ? Rencontre, dialogue avec l’autre ou enfermement sur soi ? Acceptation ou rejet de l’autre parce que différent ? Tels sont certains des défis que les images de Raymond Dakoua évoquent à l’esprit. Fantasmes d’une société en mal d’être ou expressions d’une nouvelle humanité ? Une autre piste de réflexion s’ouvre ici.

ZEBU PEULS - NOMADES

Burkina Faso , près de 85% des ménages tirent une de leurs revenus de l’élevage des zébu peuls, surtout dans le nord du pays (à Dori et Gorom-Gorom)

Ce secteur de représente également 12% du PIB et 19% des exportations nationales.Cependant, de nombreuses contraintes freinent le développement de l’élevage.Les séchereses récurrentes entrainent le tarissement des mares et la baisse de la production  fourragère, nécessaires à l’abreuvement et à l’alimentation des animaux. De plus, l’envahissement des terres de pâturages par les cultures agricoles est à l’origine d’une insécurité foncière croissante. Pour faire face à ces défis, les éleveurs doivent s’adapter et développer de nouvelles capacités.

     

GUANTANAMO  IN BABI

Guantanamo est connu sous le nom du centre de détention militaire de haute sécurité où sont détenues des personnes qualifié es de « combattant illégal ».
Ici Guantanamo est en Côte d’Ivoire pendant la crise ivoirienne post électorale 2010- 2011, c’est une cité située dans quartier d’Abidjan où résidaient des milices non officielles, mais pourtant reconnues proche de l’ancien régime et fonctionne certes comme une base dispensatrice de la violence politique, mais ce camp constitue avant tout un refuge qui protège contre les offenses brutales de la non-reconnaissance et de la marginalisation de ces jeunes milices.

C'est au sein de ces structures populistes que les ex-milices arrivent à faire valoir leur expérience acquise durant le conflit. Ils s'insinuent ainsi dans les masses en devenant par exemple des meneurs de rue recourant à la parole et à la violence si nécessaire.
Dans une démarche qui se situe aux confluences du photojournalisme, d’une approche humaine et d’une démarche plastique, Raymond Dakoua essaye de comprendre comment cette violence a pu détruire son pays, le photographe, d’ un regard hors du sensationnalisme, qui nous aide à lire autrement les faits et la réalité quotidienne. Aujourd’hui, vivant dans le monde à  l’abandon, désavouer, sans ressources, ils vivent dans la débrouille et de racket en attendant toujours ce qu’on les avait promis...

CALABRIA: AVOID SHOOTING BLACKS

C’était en janvier 2010 quand des affrontements entre immigrés noirs protestant violemment contre des agressions et des actes racistes dans la région de la Calabre.

Beaucoup de ces ouvriers agricoles sont africains, une main d’œuvre pas cher, sans droits et sous tutelle parce qu’elle est écrasée par une clandestinité produite par des lois dans l’intérêt des patrons.

Ces travailleurs saisonniers parcourant des milliers de kilomètres au rythme des cultures, de la Sicile à la Campane (Naples), de la Calabre à l’Apulie (du sud ouest au sud est), en se brisant les reins parfois quinze heures par jour.

Et quand certains sont malades, ils ne veulent pas d’aller à l’hôpital, pour peur de se faire arrêter par la police.
Pour dire que l’intégration en Italie c’est un parcours de combattant, beaucoup de ces immigrés africains apprennent très rapidement la langue, mais le manque de formation oblige presque tous ces immigrés avec ou sans papiers à être dans cette situation précaire.

Suite à ces agressions à répétition, l’antenne du HCR dans la région
L’église, le procureur de la région de la Calabre et le principal syndicat italien, la CGIL, avait dénoncé aussi l’emprise de la mafia surtout dans le sud de l’Italie sur ces immigrés massivement employés dans l’agriculture et payés environ de 20 à 25 euros par jour.

 

TANNERIES, ENTRE L'ORGUEIL ET LA HONTE

Fez en 2005 du Nord du Sahara au Sud, beaucoup plus pauvre. Les tanneurs donc, qui font ce travail irrémédiablement associé à la puanteur, à la pourriture, aux produits acides et au labeur ; des êtres assurés d’office d’avoir une place au bas de l’échelle sociale, bien plus bas que celle occupée par les artisans qui travaillent le cuir pour en faire des babouches ou des sacs, ou par les commerçants qui les vendent par après, aux touristes.

De l’honneur artisanale, qui existe au sein des vieilles murailles de la cité marocaine et qui donna naissance au terme maroquinerie.

Le photographe a été frappé par un conflit commun : celui entre l’économie et l’écologie. Si le frottage, l’épilation, les bains et la teinture des peaux caprines et bovines prennent plusieurs semaines, ils consomment aussi une quantité d’eau invraisemblable, de l’eau qui par après est déversée sans épuration.

Pour la vie, dans la tannerie est dès lors un problème de premier ordre. Alors : de quoi d’autre, les travailleurs concernés devraient-ils vivre? Et comment nourrir les bouches de leurs familles nombreuses ? Entre-temps, les autorités aiment bien prononcer le mot ‘durabilité’, sans apporter de solution, elles non plus.

 

BEVEREN EN COULEUR

En 2004 à Beveren, petite commune néerlandophone en Belgique située en Flandre-Orientale d’où se retrouvent de joueurs ivoiriens venant de l’académie de Jean-Marc Guillou en partenariat avec un club d’Abidjan l’Asec-Mimosas.

Ces jeunes académiciens se frottent à Beveren aux réalités d’une rude championnat européen de football.une chance pour ces techniciens du ballon du rond découverts dans les faubourgs d’Abidjan. Pour eux, un seul rêve : accéder firmament célèbres du football mondial et de briller sur les traces d’autres ivoiriens comme Youssef Fofana, Didier Drogba.

Leur vie en dehors des stades est rythmée par les matchs belges et européens.

Entre la musique et leur démarche chaloupée, ils amènent un peu de chaleur ivoirienne dans le championnat belge.

KOSOVO: ENTRE AUTONOMIE ET DEPENDANCE

Une série de mettent en lumière l’évolution de la situation des personnes handicapées au Kosovo après la guerre, en 2004.

Longtemps ignorées, privées du droit à l’expression, à l’autonomie et au choix, les handicapées dans cette région où les sociétés sont en mutation, se mobilisent, initient au processus de changement, processus d’espoir, Raymond Dakoua évoque symboliquement l’espace et le champ libre à l’imaginaire et aux rencontres, l’attrait de la découverte, l’envie de prendre du recul pour regarder le monde.

Echanger des idées afin de progresser, mettre en lumière des situations peu connues d’un monde humain, agrandir le champ de travail du photographe, est le but qu’il s’est fixé le photographe .

EXCISION, ARRETONS!

LA MORT: ON PLEURE, ON DANSE

HÔTEL TAGAWA - BRUXELLES

DANS LES CAMPS DE ROMS, MITROVICA 2004

Très peu intégrée dans la société kosovare, la communauté rom victime collatérale des affrontements de 1999, la population rom du nord du Kosovo subit aujourd’hui, selon une déclaration de l’Organisation mondiale de la santé, l’un des plus grands désastres sanitaires et humanitaires de la planète. Avant la guerre, environ 8 000 Roms vivaient dans un quartier de la périphérie de Mitrovica, appelé "Roma Mahalla". Leurs habitations détruites, victimes de persécutions pendant le conflit, la plupart avaient dû fuir à l’étranger. Toutefois, un millier de Roms est resté dans la région et a été contraint de s’installer, au début des années 2000, dans des camps de fortune.

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